Le Prophète qu'Allah le bénisse et salue et l es animaux
La miséricorde du Prophète ne se restreint pas qu’aux humains, mais s’étend aussi aux animaux. Bien des siècles avant que les organismes de protection animale ne soient institués, il a enseigné à l’homme le devoir de compassion envers les animaux et la nécessité de les traiter avec douceur.
Il dit effectivement qu'Allah le bénisse et salue : « Une femme fut châtiée à cause d’une chatte, car elle l’enferma jusqu’à ce qu’elle meure ; ce fut la cause de son entrée en enfer. Elle ne l’a ni nourrie ni abreuvée et ne l’a pas non plus laissée manger les petites bêtes et autres insectes de la terre. » Rapporté par Boukhâry et Mouslim.
Il dit également : « Il n'y a pas un moineau ou un animal plus gros, que l'homme ne tue sans excuse, sans qu’Allah ne lui demande des comptes le jour de la résurrection au sujet de ce qu’il a tué. »
On lui dit : « O Messager d'Allah ! Comment serions-nous excusés ? » Il répondit qu'Allah le bénisse et salue : « Vous ne serez excusés que lorsque vous l’aurez égorgé et mangé, et ne tranchez point sa tête pour la jeter (par amusement).»
Rapporté par Nassâi et authentifié par Albâny.
De plus, le Prophète qu'Allah le bénisse et salue ordonna de bien traiter les animaux pendant leur sacrifice.
Il dit à ce sujet : « Allah a prescrit de s’appliquer en toutes choses. Lorsque vous tuez, faites-le de la meilleure façon. Lorsque vous égorgez, faites-le de la meilleure façon. Que chacun de vous aiguise son couteau et allège les souffrances de la bête qu’il égorge. »Rapporté par Mouslim.
Le Prophète qu'Allah le bénisse et salue dit aussi : « Ne prenez aucun être vivant pour cible. »Rapporté par Boukhâry et Mouslim.
Cela signifie qu’il ne faut prendre aucun animal vivant pour cible en lui tirant des flèches. Ceci s’applique à la tauromachie réputée en Espagne, dans le sud de la France et dans d’autres pays. Ce divertissement est interdit en Islam, car il contredit le principe même de miséricorde. L’animal devient en effet la cible des lances du toréador qui l'épuise petit à petit en le faisant courir et en le vidant de son sang, puis qui essaie, après l'avoir ainsi torturé, de mettre cruellement fin à sa vie en lui plantant une épée entre les épaules, et tout cet affreux spectacle sous les rires et les exultations du public…