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la célébration de l'anniversaire de la naissance du Prophète Mohammad

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  • la célébration de l'anniversaire de la naissance du Prophète Mohammad

    cheikh Mohammad Salih Al-Munged

    repond aux questions en Islam


    Manger des repas préparés pour être distribués lors de la célébration de l'anniversaire de la naissance du Prophète
    Est il permis de consommer des repas préparés pour être distribués lors de la célébration de l'anniversaire de la naissance du Prophète??


    Louanges à Allah
    Premièrement,
    il n' y a rien dans la Charia qui s'appelle fête de la nativité prophétique. Ni les Compagnons, ni leurs successeurs ni les Quatre imams ni d'autres ne connaissent une telle fête dans leur religion. Cette fête n'a été créée que par des innovateurs ignorants issus des Esotériques. Les gens ont adopté cette innovation, bien que les imams n'ont cessé de la dénoncer partout et toujours.

    Deuxièmement,
    cela étant, toutes les manifestations réservées à ce
    jour sont interdites parce qu'on les organise pour célébrer à travers des cérémonies, de la distribution de nourritures, etc., une fête interdite par la Charia.

    Cheikh al-Fawzan dit dans al-Bayan li akhta' ba'dhi al-khouttab (268-270) :
    « N'échappe à personne ce que le Coran et la Sunna contiennent en matière de recommandations concernant l'application de la loi d'Allah et de Son Messager en matière de proscriptions concernant les innovations religieuses.

    A ce propos, le Très Haut dit :

    « Dis: «Si vous aimez vraiment Allah, suivez-moi, Allah vous aimera alors et vous pardonnera vos péchés. » (Coran,3: 31 )

    et « Suivez ce qui vous a été descendu venant de votre Seigneur et ne suivez pas d'autres alliés que Lui. Mais vous vous souvenez peu.» (Coran, 7:3)
    et « Et voilà Mon chemin dans toute sa rectitude, suivez-le donc; et ne suivez pas les sentiers qui vous écartent de Sa voie. » (Coran, 6:153)

    Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit
    « Certes, le livre d'Allah contient le discours le plus vrai. L'enseignement de Muhammad reste le meilleur. Les innovations sont les pires des choses. » Il dit encore : « Quiconque introduit dans notre affaire (religion) quelque chose qui lui soit étranger la verra rejetée.» Une version citée par Mouslim dit: «Quiconque accomplit une action non conforme à notre ordre la verra rejetée ».

    Font partie des innovations condamnables la célébration de
    l'anniversaire de la naissance du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) au mois de Rabi' ; les gens s'y adonnent de différentes manières:
    - certains se *******ent de se réunir pour lire le récit de la naissance ou prononcer des discours ou déclamer des poèmes;
    - d'autres préparent des repas et des pâtisseries, etc. pour les offrir à l'assistance;
    - d'autres la célèbrent soit à la mosquée, soit au domicile;
    - d'autres, loin de s'arrêter à ce qui vient d'être dit, y ajoutent des choses interdites telle la mixité entre hommes et femmes, la danse, des chants et des actes polythéistes tels la sollicitation du secours du Messager (bénédiction et salut soient sur lui ) appelé à nous aider contre les ennemis,etc
    .
    Ces différentes forme de célébration et les différents objectifs que visent leurs auteurs constituent sans doute des innovations interdites, innovées long temps après les meilleures générations des croyants.
    Le premier à promouvoir ces innovations fut al-Malik al-Moudhaffar, Abou Said Kawkabouri, roi d'Arbel à la fin du 6e et au début du 7e siècles de l'Hégire, d'après des historiens comme Ibn Kathir, Ibn Khalikan et d'autres.
    Selon Abou Sham le premier à l'avoir observé à Moussol fut cheikh Omar Muhammad al-Mulla, un des célèbres saints. C'est son exemple qui fut suivi par le roi d'Arbel.
    Dans al-Bidaya (13-137) al-Hafizh Ibn Kathir dit dans la biographie d'Abou Said Kawkaboury:
    « Il célébrait l'anniversaire de la naissance du Prophète en Rabi I par une cérémonie grandiose. Plus loin, il poursuit : as –Sibt dit: un de ceux qui ont assisté au banquet organisé par al-Moudhaffar au cours d'un anniversaire m'a dit qu'on étendait sur des nattes 5000 têtes méchouis , 10000 poulets, 100 000 boites à beurre, 30 000 plats de bonbons..
    Plus loin il dit :
    on organisait pour les soufis un concert qui durait du début de l'après midi à l'aube, et le roi dansait avec eux.
    Dans Wafayatal-A'yan (3-274) Ibn Khalikan dit :
    « Dès le début du mois de Safar, il procédait à de belles et riches décorations sur les dômes, et un orchestre s'installe sous chaque dôme à côté de groupes de jongleurs et de bouffons, et chaque palier était ainsi occupé par un groupe ».
    Ainsi, la plus importante manière d'animer ce jour chez les innovateurs consistait à préparer et à distribuer toutes sortes de repas et à y inviter les gens.

    Si un musulman s'associe à eux, mange avec eux et s'assoie au tour de leurs plateaux, il les aide à cultiver cette innovation.

    Or Allah le Transcendant et Très Haut dit:
    «Entraidez-vous dans l'accomplissement des bonnes œuvres et de la piété et ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression.» (Coran, 5:2)
    C'est pourquoi des ulémas ont émis des fatwas interdisant la consommation des denrées distribuées pendant ces jours et au cours des autres fêtes innovées.
    Dans Madjmou' al-Fatawa (9/74) la question suivante a été adressée à cheikh Ibn Baz (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde):
    quel est le statut des animaux égorgés dans le cadre de la célébration du Mawlid?
    Il y a répondu en ces termes:
    « Si on les sacrifie au nom de celui dont on célèbre l'anniversaire de la naissance, l'acte relève du polythéisme majeur. En revanche, si c'est pour la simple consommation, il n' y a aucun inconvénient à le faire. Cependant, il vaut mieux ne pas en consommer. Le musulman doit s'abstenir d'y assister et manifester sa désapprobation par l'acte et la parole. Toutefois, il peut y assister pour leur donner des conseils sans s'associer à leurs activités ».
    .
    Allah le sait mieux.


    Islam Q&A


    [الله الموفق]

  • #2
    suite; célébrer l’anniversaire de la naissance du Prophète Mohammad).

    autre question sur la celebration
    de
    l’anniversaire de la naissance du Prophète
    Mohammad

    Les gens se mettent encore à célébrer l’anniversaire de la
    naissance du Prophète Muhammad en organisant un rassemblement de 10 à 15 heures. Ils commencent par implorer le pardon, prononcer des louanges, glorifier (Allah), attester sa grandeur et prier pour notre seigneur Muhammad à basse voix. Et puis, ils se mettent à lire le Coran… Certaines sœurs observent le jeûne de ce jour… Le fait de réserver ces actions cultuelles à ce jour constitue-t-il une innovation ? En plus, il y a une très longue prière que l’on demande de réciter à l’aube, si possible. Elle s’appelle du’aa u rabita (prière du lien) ; elle débute par la prière et le salut dédiés à notre seigneur Muhammad, à ses fidèles, à l’ensemble des prophètes, aux mères des croyants, aux compagnonnes, aux califes bien guidés, à leurs successeurs immédiats et aux pieux alliés d’Allah que l’on doit citer nommément. Est-il exact que la mention de tous ces noms amèneraient ceux qui les portaient à nous reconnaître au paradis et à nous interpeller ? Cette prière relèverait elle de l’innovation ? Je crois qu’elle en est une, mais la plupart des sœurs me contredisent… Serais-je punie par Allah, si j’avais tort ? Comment parviendrais-je à les convaincre si j’ai raison ? Ce sujet provoque chez moi une insomnie persistante. Et chaque fois que je me rappelle le hadith du Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) selon lequel « toute pratique religieuse inventée est une innovation et toute innovation est une aberration et toute aberration conduit à l’enfer » mon chagrin et mon tristesse s’accentuent…



    la célébration de l’anniversaire de la naissance du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) est une innovation. Et il en est de même du fait de lui consacrer des pratiques cultuelles telles la répétition de formules comme le tasbih (subhana Allah) et le tahmid (al hamd lillah), la retraite pieuse, la lecture du Coran, le jeûne ; leurs auteurs n’en reçoivent aucune récompense, les œuvres n’étant pas exaucées.
    D’après Aïcha (P.A.a) Le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Sera rejetée toute œuvre contraire à notre religion » (rapporté par al- Bonkhari, 2550 et par Monolim, 1718) une autre version de Mouslim dit : « Quiconque accomplir une œuvre contraire à notre religion la verra rejeter ».
    Al- Fakihani (Puisse Allah lui accorder sa miséricorde) dit : « Je ne connais pour la célébration du Mawlid aucun fondement dans le Coran et la Sunna. La pratique n’est rapportée d’aucun des ulémas de la Umma reconnus comme modèles parce que fidèles continuateurs des anciens.C’est une innovation entretenue par des faussaires, une source de plaisir personnel chère aux opportunistes.
    Voir al-mawrid fii amal al mawlid cité dans Rassaïl fii hukm al-ihtifaal bi al- mawlid an nabawi 1/8-9
    Cheikh Abdoul Aziz Ibn Baz (Puisse Allah lui accorder sa miséricorde) a dit : « Si la célébration de l’anniversaire de la naissance du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui ) était instituée (par l’Islam), le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui ) l’aurait expliqué à sa communauté car il était le plus soucieux (de leur indiquer la bonne voie).Et aucun Prophète ne viendra après lui pour expliquer ce qu’il aurait omis, étant lui-même le seau des Prophètes. En vérité, il a bien expliqué ce qu’on lui doit en fait d’amour et d’observance de la loi, de prières pour lui et d’autres droits clairement indiqués dans le Coran et la Sunna. Cependant, il n’a pas dit à sa communauté que la célébration de l’anniversaire de sa naissance était instituée pour être pratiquée. En plus, il ne l’a pas fait durant sa vie. Et ses compagnons qui nourrissaient le plus grand amour pour lui et connaissaient le mieux ses droits, n’ont jamais célébré ce jour. Les califes bien guidés, leurs successeurs immédiats, gens constituant les trois meilleures générations ne l’ont pas célébrée non plus.
    Croyez-vous que tous ces gens là ignoraient ses droits ou les négligeaient de manière à laisser aux générations postérieures le soin de combler cette lacune et de restaurer ce droit ?! Nom, au nom d’Allah !
    De telles affirmations ne peuvent pas émaner d’un homme raisonnable connaissant l’état des compagnons et de leurs fidèles successeurs.
    Ô honorable lecteur ! Sachant que la célébration de l’anniversaire de la naissance du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) n’existait pas de son vivant et ne se pratiquait pas du temps de ses compagnons et du temps des premières générations (musulmanes) et n’était pas connue chez eux. Vous vous rendez compte qu’il ne s’agit que d’une innovation introduite dans la religion et qu’il n’est permis ni de la pratique ni d’y appeler les gens. Car il faut plutôt la réprouver et avertir les gens à son égard » Voir Madjmou’ fatawa Cheikh Ibn Baz, 6/318-319.
    , il n’est permis à personne d’inventer une innovation ou un dhikr et de le diffuser. L’invention dite « La prière du lieu » est une innovation. Le fait de se représenter l’image des gens pour lesquels la prière est faite et la croyance qu’ils reconnaîtront l’auteur de la prière et l’interpelleront au paradis ; tout cela est le fruit de l’imaginaire soufie, donc sans fondement dans la religion d’Allah Très Haut. Les critères religieux qui permettent au musulman de distinguer entre la Sunna et la bid’aa , le juste et l’injuste, sont très clairs. Ils se résument en ceci : en principe, on doit s’abstenir de tout acte culturel dont on n’a pas la preuve de son institution. Car l’on ne doit se rapprocher d’Allah Très Haut par un acte que si une preuve tirée du Coran et de la Sunna authentique indique que l’acte est institué. C’est dire que le musulman doit suivre (les enseignements religieux établis) au lieu d’en innover. Car l’innovation sera rendue à son auteur, Allah ayant parfait la loi religieuse et achevé son bienfait. Pourquoi avoir besoin de pratiques innovées alors que l’on néglige les pratiques bien établies dans notre religion ?

    Nous espérons que ce qui a été dit suffira à vos sœurs et les amènera à cesser leurs innovations. Nous leur recommanderons la crainte d’Allah Très Haut et la belle observance (des enseignements de l’Islam). Qu’elles sachent qu’Allah Très Haut n’agrée pas une pratique culturelle innovée, dusse son auteur y mettre le plus grand zèle et lui consacrer les plus grandes sommes. Une pratique équilibrée de la Sunna vaut mieux qu’un effort exagérée portant sur une innovation selon, l’expression de l’éminent compagnon Abd Allah Ibn Massoud (P.A.a).
    Nous demandons à Allah de bien guider les sœurs vers ce qu’Il agrée, et nous vous recommandons la bonne transmission de cette réponse et le refus de participer (à leurs innovations) et la fermeté devant les conséquences (désagréables) de votre attitude.

    Allah le sait mieux.

    Islam Q&A
    [الله الموفق]

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