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suite; célébrer l’anniversaire de la naissance du Prophète Mohammad).

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  • suite; célébrer l’anniversaire de la naissance du Prophète Mohammad).

    autre question sur la celebration
    de
    l’anniversaire de la naissance du Prophète
    Mohammad

    Les gens se mettent encore à célébrer l’anniversaire de la
    naissance du Prophète Muhammad en organisant un rassemblement de 10 à 15 heures. Ils commencent par implorer le pardon, prononcer des louanges, glorifier (Allah), attester sa grandeur et prier pour notre seigneur Muhammad à basse voix. Et puis, ils se mettent à lire le Coran… Certaines sœurs observent le jeûne de ce jour… Le fait de réserver ces actions cultuelles à ce jour constitue-t-il une innovation ? En plus, il y a une très longue prière que l’on demande de réciter à l’aube, si possible. Elle s’appelle du’aa u rabita (prière du lien) ; elle débute par la prière et le salut dédiés à notre seigneur Muhammad, à ses fidèles, à l’ensemble des prophètes, aux mères des croyants, aux compagnonnes, aux califes bien guidés, à leurs successeurs immédiats et aux pieux alliés d’Allah que l’on doit citer nommément. Est-il exact que la mention de tous ces noms amèneraient ceux qui les portaient à nous reconnaître au paradis et à nous interpeller ? Cette prière relèverait elle de l’innovation ? Je crois qu’elle en est une, mais la plupart des sœurs me contredisent… Serais-je punie par Allah, si j’avais tort ? Comment parviendrais-je à les convaincre si j’ai raison ? Ce sujet provoque chez moi une insomnie persistante. Et chaque fois que je me rappelle le hadith du Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) selon lequel « toute pratique religieuse inventée est une innovation et toute innovation est une aberration et toute aberration conduit à l’enfer » mon chagrin et mon tristesse s’accentuent…



    la célébration de l’anniversaire de la naissance du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) est une innovation. Et il en est de même du fait de lui consacrer des pratiques cultuelles telles la répétition de formules comme le tasbih (subhana Allah) et le tahmid (al hamd lillah), la retraite pieuse, la lecture du Coran, le jeûne ; leurs auteurs n’en reçoivent aucune récompense, les œuvres n’étant pas exaucées.
    D’après Aïcha (P.A.a) Le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Sera rejetée toute œuvre contraire à notre religion » (rapporté par al- Bonkhari, 2550 et par Monolim, 1718) une autre version de Mouslim dit : « Quiconque accomplir une œuvre contraire à notre religion la verra rejeter ».
    Al- Fakihani (Puisse Allah lui accorder sa miséricorde) dit : « Je ne connais pour la célébration du Mawlid aucun fondement dans le Coran et la Sunna. La pratique n’est rapportée d’aucun des ulémas de la Umma reconnus comme modèles parce que fidèles continuateurs des anciens.C’est une innovation entretenue par des faussaires, une source de plaisir personnel chère aux opportunistes.
    Voir al-mawrid fii amal al mawlid cité dans Rassaïl fii hukm al-ihtifaal bi al- mawlid an nabawi 1/8-9
    Cheikh Abdoul Aziz Ibn Baz (Puisse Allah lui accorder sa miséricorde) a dit : « Si la célébration de l’anniversaire de la naissance du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui ) était instituée (par l’Islam), le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui ) l’aurait expliqué à sa communauté car il était le plus soucieux (de leur indiquer la bonne voie).Et aucun Prophète ne viendra après lui pour expliquer ce qu’il aurait omis, étant lui-même le seau des Prophètes. En vérité, il a bien expliqué ce qu’on lui doit en fait d’amour et d’observance de la loi, de prières pour lui et d’autres droits clairement indiqués dans le Coran et la Sunna. Cependant, il n’a pas dit à sa communauté que la célébration de l’anniversaire de sa naissance était instituée pour être pratiquée. En plus, il ne l’a pas fait durant sa vie. Et ses compagnons qui nourrissaient le plus grand amour pour lui et connaissaient le mieux ses droits, n’ont jamais célébré ce jour. Les califes bien guidés, leurs successeurs immédiats, gens constituant les trois meilleures générations ne l’ont pas célébrée non plus.
    Croyez-vous que tous ces gens là ignoraient ses droits ou les négligeaient de manière à laisser aux générations postérieures le soin de combler cette lacune et de restaurer ce droit ?! Nom, au nom d’Allah !
    De telles affirmations ne peuvent pas émaner d’un homme raisonnable connaissant l’état des compagnons et de leurs fidèles successeurs.
    Ô honorable lecteur ! Sachant que la célébration de l’anniversaire de la naissance du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) n’existait pas de son vivant et ne se pratiquait pas du temps de ses compagnons et du temps des premières générations (musulmanes) et n’était pas connue chez eux. Vous vous rendez compte qu’il ne s’agit que d’une innovation introduite dans la religion et qu’il n’est permis ni de la pratique ni d’y appeler les gens. Car il faut plutôt la réprouver et avertir les gens à son égard » Voir Madjmou’ fatawa Cheikh Ibn Baz, 6/318-319.
    , il n’est permis à personne d’inventer une innovation ou un dhikr et de le diffuser. L’invention dite « La prière du lieu » est une innovation. Le fait de se représenter l’image des gens pour lesquels la prière est faite et la croyance qu’ils reconnaîtront l’auteur de la prière et l’interpelleront au paradis ; tout cela est le fruit de l’imaginaire soufie, donc sans fondement dans la religion d’Allah Très Haut. Les critères religieux qui permettent au musulman de distinguer entre la Sunna et la bid’aa , le juste et l’injuste, sont très clairs. Ils se résument en ceci : en principe, on doit s’abstenir de tout acte culturel dont on n’a pas la preuve de son institution. Car l’on ne doit se rapprocher d’Allah Très Haut par un acte que si une preuve tirée du Coran et de la Sunna authentique indique que l’acte est institué. C’est dire que le musulman doit suivre (les enseignements religieux établis) au lieu d’en innover. Car l’innovation sera rendue à son auteur, Allah ayant parfait la loi religieuse et achevé son bienfait. Pourquoi avoir besoin de pratiques innovées alors que l’on néglige les pratiques bien établies dans notre religion ?

    Nous espérons que ce qui a été dit suffira à vos sœurs et les amènera à cesser leurs innovations. Nous leur recommanderons la crainte d’Allah Très Haut et la belle observance (des enseignements de l’Islam). Qu’elles sachent qu’Allah Très Haut n’agrée pas une pratique culturelle innovée, dusse son auteur y mettre le plus grand zèle et lui consacrer les plus grandes sommes. Une pratique équilibrée de la Sunna vaut mieux qu’un effort exagérée portant sur une innovation selon, l’expression de l’éminent compagnon Abd Allah Ibn Massoud (P.A.a).
    Nous demandons à Allah de bien guider les sœurs vers ce qu’Il agrée, et nous vous recommandons la bonne transmission de cette réponse et le refus de participer (à leurs innovations) et la fermeté devant les conséquences (désagréables) de votre attitude.

    Allah le sait mieux.

    Islam Q&A
    [الله الموفق]
يعمل...
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